Une première édition qu’il ne faudra pas manquer, le salon du livre organisé par « Castres s’en livre » et qui se tiendra à la salle Gérard Philippe à Castres le dimanche 20 octobre de 9 heures à 18 heures.
Quelques dizaines d’auteurs viendront présenter leurs œuvres et ouvrir avec vous un échange presque discret car il est remarquable que dans ces salons le bruit y est étranger et l’on y devise comme dans une cathédrale.

Parmi les écrivains présents Michel Cals, qui régale ses lecteurs depuis longtemps avec une écriture souple et mêlée de sensibilité biographique.
Michel Cals qui commente Aldous Huxley au fil de l’un de ses livres qu’on n’a bon goût de vouloir offrir le meilleur de lui-même, celui d’écrivain respecté et humble, son rôle n’est pas d’étaler ses réussites, non plus, les décrire, avec tendresse.

Depuis quelques années Michel Cals fait revivre un monde coloré, truculent, tendre et cruel parfois, un monde enchanté, celui de l’enfance, de son enfance.
Le premier de cette trilogie vabraise nous fait partager la découverte à la vie communale du vivre ensemble, puis le collège dans « La cour des grands » où aujourd’hui le temps des apprentissages et des découvertes, de l’appel des ailleurs se fera à Castres au lycée Jean Jaurès.

Ce dernier livre « La cloche du bahut » évoque les turbulentes années lycée au tournant des années soixante, au milieu des tensions nouvelles et du retour de l’ordre ancien. « Un livre s’excuse d’être ancien, qui est un préjugé contre la chose » a écrit Voltaire.

Alors soyons rassurés : la cloche du bahut ne nous fera revenir dans la bonne ville de Castres les yeux mouillés de tendresse et d’un élève studieux mais dissipé.