Quand Éliane, Christine et Alix se livrent

Éliane, Christine et Alix, dames de plume. JDI (KB)

SALLE GERARD PHILIPE
Ces trois romancières castraises figurent parmi la cinquantaine d’auteurs présents au premier salon organisé par Les encrés tarnais ce dimanche 20 octobre (lire aussi en rubrique Temps Libre).

Éliane Serdan fouille l’intime
Ce n’est pas un livre en particulier qui lui a donné envie d’écrire, même si elle ne cache pas son admiration pour « Proust et son univers » et évoque même le mot perfection pour qualifier l’œuvre de cet auteur.
« Pour moi, écrire était une nécessité » confie l’ex-enseignante, qui apprécie prendre la plume en fin d’après-midi, quand « la conscience réelle s’estompe, que la fatigue s’installe, créant un climat propice à la création. »
Ses livres : Le rivage intérieur (Rocher), Noces de cendres (Serpent à plumes), L’Algérienne fugace, La ville haute et Le petit Antonin (Serge Safran).

Christine Carneau, madame polar
La lecture des Hauts du Hurlevent (Emily Brontë) au collège est à l’origine du goût prononcé pour la littérature développé par Christine Carneau. Mais c’est vers l’univers du polar, façon Jo Nesbo, le roi du polar norvégien, que l’orthophoniste castraise s’est tournée au moment d’écrire. À un rythme effréné puisqu’elle a enchaîné les publications : Le Kriss (Baudelaire), en 2021, puis La tentation de l’inconnue, Les sacrifiés et Le destin de la coccinelle (aux éditions Nombre 7). Et ce n’est pas fini puisqu’il y a des manuscrits dans ses tiroirs…

Alix Cusin, univers fantasy
« C’est une rédaction qui m’a amenée à l’écriture : je n’arrivais plus à m’arrêter », avance la romancière qui avoue ne pas être une grande lectrice. Elle a publié son premier livre dans le genre fantasy (The beautiful hurricanes, à l’autoédition) en 2023 et ne compte pas s’arrêter là.

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